Nous quittons La Palma le 10 août au matin, en saluant au passage, par la descente de Farsadennec, une Yuna encore endormie, épuisée par les folles journées de visites et de fiesta avec le frère de Florian et sa famille : elle nous dira plus tard nous avoir entendu dans ses rêves !
La navigation se passe dans de superbes conditions, accompagnées par les dauphins encore une fois alors que nous profitons jusqu’au bout de la vue sur les barrancos escarpés de la isla bonita. En arrivant à la pointe ouest de La Gomera, cependant, le vent commence à forcir de plus en plus : de 15-16 nœuds nous passons très rapidement à 30 nœuds, toujours dans le dos heureusement, accompagnés d’une mer hachée très désagréable qui vient nous arroser régulièrement. Le vent s’enroule le long de la côte et nous poursuit, toujours aussi énervé, pendant presqu’une heure qui nous semble bien longue, comme toujours dans ces moments-là…
Et puis d’un coup, en 1 minute, le calme. Plus un souffle. Notre petit bout de génois se met à battre et Kannjawou s’immobilise dans la houle. À l’anémomètre, 2 nœuds au compteur. Voilà une belle démonstration des incroyables effets de sites des Canaries !
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